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L’amour du Christ pour chacun

  • Michel
  • il y a 10 heures
  • 2 min de lecture

Charles Delhez sj —


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Trois événements récents parlant de l’amour de Dieu pour chacun de nous méritent d’être reliés : la dernière encyclique du pape François, le premier texte du pape Léon et le documentaire Sacré Cœur qui a défrayé la chronique.

Commençons par le Sacré Cœur. En salle en France depuis le début octobre et en Belgique depuis la fin du même mois, ce documentaire rencontre un succès inattendu grâce notamment aux polémiques. Ainsi le métro de Paris a refusé les affiches de promotion, le maire de Marseille a dû revenir sur son refus de le projeter, certains lui ont reproché un financement proche de l’extrême-droite. Mais aussi grâce à la qualité cinématographique. De nombreuses personnes ont été profondément touchées. La volonté des réalisateurs, Steven Gunnell et son épouse Sabrina, est de montrer qu’ « aujourd’hui, dans le monde entier, la puissance du Sacré-Cœur transforme encore des vies. » Tel est bien le message : en Jésus, Dieu nous ouvre son cœur, un cœur brûlant.

Le docu-fiction Sacré Cœur, centré sur cette dévotion et sur les retraites de la communauté de l’Emmanuel à Paray-le-Monial, croisent de beaux témoignages de conversion, passés et actuels, et l’évocation historique des apparitions du Christ à sainte Marguerite-Marie Alacoque. À cette religieuse visitandine de Paray-le-Monial, soutenue par son père spirituel jésuite, saint Claude la Colombière, le Crucifié a montré son cœur ouvert : « Voici le cœur qui a tant aimé le monde. » 

Quelques mois avant sa mort, Le Pape François nous avait offert l’encyclique Dilexit nos – Il nous a aimés – sur l’amour humain et divin du Cœur du Christ. Ses encycliques sociales – Laudato si’ et Fratelli tutti – ne sont pas étrangères, expliquait-il, à notre rencontre avec Jésus. « En nous abreuvant de [l’amour du Christ], nous devenons capables de tisser des liens fraternels, de reconnaître la dignité de tout être humain et de prendre soin ensemble de notre maison commune » (217). En 1831, l’Ordre des jésuites, étonnamment absent de l’évocation historique du long-métrage, avait reçu cette tâche « très douce » — munus suavissimum – en latin, de promouvoir cette dévotion. Rendons-lui justice : ses membres s’y attelèrent de par le monde entier, notamment, dans notre pays, par les ligues du Sacré-Cœur et l’Apostolat de la prière.

Le pape argentin s’était mis ensuite à la rédaction d’un autre texte que sa mort laissa inachevé. Le pape Léon l’a fait sien dans sa première exhortation apostolique, Dilexi te, en y ajoutant quelques réflexions personnelles. Ce texte puissant, qui situe parfaitement le pape actuel dans la ligne de son prédécesseur, pointe l’attention séculaire de l’Église envers les pauvres. Le Christ s’adresse à chacun d’eux en leur disant : « Moi, je t’ai aimé » (Ap 3, 9). Il y a en effet un lien fort entre l’amour pour le Christ et l’attention à son appel à Le reconnaître dans tous les souffrants.

En ces temps où l'on évoque davantage la dimension horizontale de la foi chrétienne, les fameuses valeurs chrétiennes, ce recentrement sur le Christ est bien utile. L’amour divin est au cœur de la foi chrétienne et le Christ l’a manifesté dans une existence concrète et bien humaine. « Le monde meurt de ne pas se savoir aimé », déplore un témoin dans Sacré Cœur. Une dimension essentielle de notre foi à retrouver.


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