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Homélie du dimanche 14 novembre 2021



Il y a deux mots à retenir de cet évangile : confiance et espérance. Benoît nous a raconté l’histoire de Balaam, c’est l’histoire de la confiance.

A la fin de la création, Dieu vit que tout est très bon. Les journaux nous disent tous les jours le contraire. Mais nous, nous gardons l’espérance qu’il fera beau et bon un jour.

Toute la Bible est un livre d’espérance qui nous invite à faire confiance en Dieu. De la création à l’Apocalypse. Dieu a créé la lumière tout au début et le dernier livre se termine avec la Jérusalem céleste qui descend du ciel. Plus besoin de nos lampes électriques ni de centrales nucléaires, c’est Dieu lui-même qui sera la lumière.

Ce matin la radio a annoncé les conclusions de la Cop 26 à Glasgow qui a rassemblé les pays des quatre coins du monde. On a réussi un accord mais ce n’est qu’un demi-accord. Il est décevant parce que l’on va continuer à utiliser du charbon et à produire plus de CO2 et abîmer encore plus notre planète. Dans la Jérusalem céleste, plus besoin d’énergie fossile !

Comme l’a dit un petit louveteau : Dieu est énergie, Dieu est vie et également amour. L’énergie de Dieu c’est l’amour et il aura le dernier mot, c’est là mon espérance. L’image du figuier signifie que l’été est proche. Mais ses bourgeons sont si fragiles, notre espérance est aussi fragile. Nous pouvons croire que le monde ira mieux.

Noël approche et nous allons fêter le roi des peuples qui vient dans une crèche, un petit enfant comme tout le monde. Et un enfant c’est aussi fragile. Il est en danger, menacé par la faim, par la violence. L’espérance, c’est comme un bébé dans les bras d’une maman. Elle a besoin de protection. Et voilà Valérie-Anne qui s’approche avec Sixtine dans les bras. Comme elle, prenons l’espérance dans nos bras.

Notre pape François nous le redit souvent : « Vous chrétiens, ne vous laissez pas voler votre espérance. »


Résumé de l’homélie du Père Charles sur base des notes prises par Philippe De Groote

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